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  • #16
    Je plussoie le plussoyeur!

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    • #17
      Je plussoie le plussoyeur (et accessoirement celui qui plussoie le plussoyeur )

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      • #18
        Vous avez de la chance... J'ai pu récupérer de précieuses données avant le crash de mon PC. Malheureusement, le récit prendra fin plus tôt que je ne l'aurais voulu. Voici en tout cas un nouveau chapitre, et il y en aura d'autres, qui se poursuivront jusqu'au moment où mon PC a crashé.

        L’AVENTURE INDOCHINOISE DE CHEN MINGREN
        juillet – novembre 1940


        Alors qu’un nouveau front est créé avec la cession de l’Indochine française au Japon, il est évident pour les communistes qu’il faut envahir la région. Non seulement pour supprimer la menace japonaise sur leur flanc Sud, mais également pour s’assurer que les Occidentaux n’y reviennent pas. Cela implique que l’Indochine, et possiblement le Siam dont l’allégeance est douteuse, reviendront au Kuomintang. C’est un inconvénient nécessaire.

        Dans le Shanxi, qui voit les combats depuis les premiers jours de la guerre, le front s’est solidifié et les deux camps se contemplent sans s’attaquer, même au printemps. Les Japonais ont la même pensée que les Chinois : imposer leur présence en Indochine avant les autres. Il ne se passe donc pas grand-chose en Chine et la guerre s’est déplacée.

        Sachant que Tchang n’entreprendra rien de lui-même, Mao dépêche l’armée de Chen Mingren, composée des formations d’infanterie les plus fraîches et les plus modernes des communistes, accompagnées par des contingents de milice et l’indémodable corps alpin d’Han Xianchu.

        Après un affrontement sanglant sur la frontière sino-vietnamienne, les maigres forces japonaises reculent dans la jungle et dans les montagnes. Chen Mingren les poursuit. Quelques combats de faible envergure ont encore lieu, mais il semble que l’ensemble des forces japonaises soient vaincues. Les Chinois descendent vers le sud, vers Saigon, à travers la forêt dense. Ils marchent pendant trois mois. Quand ils arrivent devant la ville, une puissante force japonaise les y attend. Rien de pire ne pouvait leur arriver. Ils sont épuisés et manquent de nourriture. Mais ils mènent le siège de la ville. Bientôt, les premiers renforts du Kuomintang, peu nombreux, arrivent et soulagent la douleur des communistes. La bataille semble parvenir à une issue favorable pour eux, quand le Siam s’aligne sur le Japon et déclare la guerre à la Chine.

        La chute de Saigon, comme le craignaient les communistes, lorsqu’elle arrive, ne signifie pas la fin des combats dans la région. Mais les hommes doivent se reposer, si possible dans leur propre pays. Chen Mingren occupe la capitale indochinoise pendant un mois pour laisser à ses hommes le temps de se remettre et assurer la présence chinoise avant l’arrivée des troupes d’occupation du Kuomintang. En novembre 1940, enfin, il reprend la route en sens inverse. Arrivés en Chine, les communistes prennent le train et retournent dans le Shanxi.

        L’invasion de l’Indochine française (juillet-novembre 1940)
        L’animation peut être lente à charger.



        Intermède
        mai 1941 – mai 1942


        La guerre s’est depuis longtemps figée dans le Shanxi. Entre le printemps de 1941 et celui de 1942, le front remue légèrement mais, l’hiver revenu, il se fixera à nouveau, probablement sur les mêmes lignes que depuis la chute de Pékin, trois ans plus tôt. Sur toute cette période, les pertes ont été énormes dans les deux camps.

        L’industrialisation de Chongqing marche bien. C’est la ville la plus productive de tous les territoires sous contrôle chinois. Elle permet aux communistes de recruter de nombreux hommes mais, surtout, de les tenir à jour. Là où le Kuomintang mise sur le nombre, l’APL mise sur la qualité et parvient à égaler, techniquement parlant, l’armée japonaise, bien qu’elle manque cruellement de matériel (aviation, artillerie, etc.).

        En Europe, l’Allemagne a agressé la Russie et, en hiver, est parvenue à envoyer des troupes jusque les puits de pétrole de Bakou dans le Caucase.

        À la même période, le Japon déclare la guerre aux USA. Les victoires vont peut-être changer de camp. Bien sûr, les États-Unis sont encore faibles et peu préparés pour le combat. De même, les Britanniques et les Néerlandais sont incapables de défendre leurs colonies d’Asie du Sud-Est. Pourtant, savoir que les Alliés entrent dans la partie et seront là pour détourner l’attention du Japon est un grand soulagement pour les communistes.

        Au printemps de l’année suivante, en 1942, le front reste toujours stable au Shanxi. Mao décide que le moment est venu de lancer une nouvelle offensive en Indochine pour terminer le travail.

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        • #19
          La suite !

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